Peines cruelles
joies éternelles
pluie et soleil
font de l’aquarelle
et la lumière panse
les blessures du ciel.
La nuit s’en va
les étoiles restent.
Le jour grandit
le cœur aussi aussi.
Peines cruelles
joies éternelles
pluie et soleil
font de l’aquarelle
et la lumière panse
les blessures du ciel.
La nuit s’en va
les étoiles restent.
Le jour grandit
le cœur aussi aussi.
fleurs de silence, ciels d’absences
tous les chemins ne mènent à demain
sombres nuages, triste décembre
si tu me blesses encore je pourrais en mourir
donne-moi donc trois crayons de couleur
du papier de lumière, une raison d’y croire
je voudrais bien écrire comme un enfant
ignorant tout du désespoir et de la mort
soleil levant, Amour soleil,
écrire l’aurore en lettres d’or
Le colchique tout blanc, le nuage au-dessus
et la terre écoutant si la pluie va venir
et le saule nu au bord du fleuve Hiver
et l’abeille luthière, et le brin de bruyère,
sève du hêtre, frémissements des fougères
constante volonté des jacinthes sauvages,
la lumière attirée par le sable très noir
d’une plage au bord de l’ardent Océan
et le lent tournoiement des étoiles
et le vol de leur sœurs les lucioles,
divins baisers dans le souffle du vent,
envie de Vie, en Tout,
cet écho permanent de l’Amour
qui peut tout, même survivre à la mort.